Ëllen, fleur de Lys.

Nom : Valen

Nom divin : Alavian

Prénom : Ëllen, la fleur de Lys,

Age : 17 ans

Sexe : M

Race : Humain

Arme : /////

Pierre d'Âme : Une pierre précieuse en forme de bague autour de son annuaire gauche.

Pouvoir : Faire apparaître des fleurs ou faire pousser des plantes n’importe où. Il possède également un charme inexplicable et attirant.

Gardien

Fonction / métier : Fleuriste

Langues connues : Les trois principales

Description physique :

Toujours habillé de façon différente, son style lui permet de choisis des vêtements toujours élégants la veille pour plaire. Son surnom de fleur de Lys vient de sa grande beauté qui a su en faire succomber plus d’une. Tel un Dom Juan moderne, son charme ne passe pas inaperçu auprès des femmes qu’il chérit avec autant d’amour que ses fleurs. Brun, deux mèches descendent le long de son visage pour l’entourer, l’une étant plus longue que l’autre. Son visage est fin, blanc comme neige et ses yeux possèdent une couleur violette, brillante, qui a déjà fait fondre plus d’une dame, voire quelques hommes. Son corps mince possède des muscles fins et il se déplace toujours de manière raffinée, ses pas ressemblant à ceux d’un chat.

Caractère : Avec les hommes, c’est quelqu’un de normal. C'est-à-dire qu’il peut entretenir des relations distantes ou rapprochées, ça dépend de la personne en face. C’est un garçon pas très confiant avec ceux du même sexe que lui et il a tendance à s’ennuyer. Néanmoins sa politesse l’oblige à garder le contact et surtout le sourire, mais ce dernier restera beaucoup moins chaleureux et naturel qu’avec une femme… Ahh oui, avec les femmes, il est tout le contraire. C’est pour sa beauté et sa générosité que les filles de son quartier, voire de la ville le surnomment la fleur de Lys, et aussi pour sa passion pour les plantes. Son magasin est tenu avec soin, et les senteurs qui s’en dégagent reviennent aux narines d’une personne qui se trouve dans un autre quartier. Ëllen est généreux, il ressemble à un enfant naïf et aime les marques d’attentions à son égard. Son loisir préféré est de voir un sourire sur le visage d’une jeune femme après lui avoir offert une rose. Suivant l’attirance qu’il a envers une dame, il lui offre une fleur plus où moins chère à ses yeux, mais c’est un code que lui seul connaît. Sa fleur préférée, le Lys, rares sont les femmes qui en ont reçu une de sa part. Malgré ces qualités, je reviens à la comparaison avec Dom Juan. Ëllen à lui aussi cette manie de séduire plusieurs femmes…

Histoire :
- Ahah, tu sais, je ne pense pas que ça t’intéresserait.
- Ah tu crois ? Mais je veux le savoir moi ! S’il te plaît, je suis sûre que ta vie est passionante.
- Bon, tu es bien trop mignonne pour que je puisse résister plus longtemps, mais.. Je t’aurais prévenu.
- Je t’écoute.
Il jeta un oeil dehors puis s’assit sur un banc en cuir, invitant par la même occasion la demoiselle à coté de lui. Cette dernière s’exécuta en souriant, son visage fixait le jeune homme. Ëllen prit une rose entre ses mains avant de la manipuler aisément sans se blesser avec les épines.
- Quand j’était tout p’tit, mon père a voulu m’enseigner l’art de la guerre afin que je puisse me défendre si une guerre éclatait, ou afin que je rejoigne l’armée. Mais moi, je n’ai pas voulu. Je n’aime pas la violence, c’est répugnant et ça gâche la beauté.
- Tu es un garçon plus sensible… Que disait ta mère ?
- Ma mère a toujours été de mon coté. Elle m’a toujours soutenu et c’est grâce à elle que je n’ai pas été en guerre…
…
…
…
Elle épluchait des oignons, de petites larmes douloureuses coulant le long de ses joues. Reniflant de temps à autre, la dame lâcha subitement le couteau au contact d’une chair froide qui s’était posé sur son cou.
- Tu veux que je t’aide ?
- Ah Ëllen, attrape donc la salade derrière toi s’il te plaît.
Le garçon s’exécuta lorsque la porte d’entrée retentit dans le couloir.
- Papa a fini plus tôt aujourd’hui ?
Les deux personnes se retournèrent et Mr Valen entra dans la cuisine d’un pas lourd. Son visage était sombre, empli d’un long tracas qui ne sera pas simple à déballer. Après avoir demandé à sa femme et à son fils d’aller dans le salon, il s’assit sur un fauteuil et se mit à réfléchir durant quelques minutes. Peu après, il se lança.
- J’ai été recruté pour participer à la prochaine guerre.
- Quoi !? Et nous !?
- On ne m’a pas laissé le choix… En m’engageant dans l’armée, nous savions très bien que cela allait finir par tomber un jour ou l’autre… Je pars demain matin.
- Si tôt ?
- On vient me chercher. Ëllen, occupe toi de ta mère tu veux.
- Attend !
L’homme se leva, il semblait abattu, puis il se dirigea vers le couloir. Son épouse le rattrapa puis elle ferma la porte derrière elle pour rendre leur conversation privée. Ëllen lui, restait sur le canapé, les genoux repliés contre son torse, son visage d’ange restant pensif, nostalgique. Il resta ainsi durant de longues minutes, jusqu’à ce que la porte s’ouvre à nouveau, et ses parents l’appelèrent à table. Le dîner se fit silencieux, douloureux et lourd.
Il n’avait encore que neuf ans.
…
…
…
- Et …. Il est revenu ?
- Plus où moins… Mais changé à jamais.
…
…
…
Quatre ans plus tard, Mme Valen tenait une boutique de fleur en attendant son mari, les subventions que lui fournissait l’Etat n’étant pas suffisantes pour vivre. Son fils âgé de treize ans l’aidait en faisant office de son talent dans la boutique, endroit qu’il chérissait le plus. Il aimait sentir tous ces parfums et se sentait parmi les fleurs, comme un enfant dans les bras de sa mère. Soudain, une personne inconnue pénétra dans le magasin. Le garçon laissa sa mère y aller, il ne pouvait s’occuper que des clients qu’ils connaissaient, laissant sa mère s’occuper du reste. La femme parla pendant un petit moment avec l’inconnu, ce dernier affichait un regard sombre, compatif quoiqu’un peu hypocrite. Visiblement, il n’était pas venu pour acheter un bouquet. Il finit par repartir, accompagné par la dame qui ferma la porte derrière lui. Elle afficha ensuite le panneau ‘closed’ avant de se retourner vers son fils. Ce dernier eut le cœur serré en apercevant sa mère en larme, mais il fut rapidement soulagé en l’entendant rire.
- Met tes chaussures, on va à l’entrepôt !
Le garçon s’exécuta puis il demanda à sa mère pourquoi. Cette dernière lui répondit que c’était une surprise. Ils sortirent tous deux et marchèrent à grande allure vers le centre ville. L’enfant avait du mal à suivre la dame qui allait trop vite, mais cette dernière affichait un sourire si joyeux, si beau, qu’il n’osait lui parler, se contentant d’admirer ce sourire. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas été aussi joyeuse…
Ils arrivèrent dans l’entrepôt, endroit où travaillait son père autrefois, et Ëllen poussa un cri de joie en voyant la silhouette de ce dernier descendant d’un char de guerre. Il ne semblait pas trop esquinté, mais on ne voyait que le visage. Après s’être précipité sur son père et avoir manqué de le renverser, Mme Valen s’excusa auprès de lui pour la douleur causée, elle n’avait remarqué que trop tard qu’il était en béquille. Il lui avait répondu qu’après une blessure de massue au dos, il ne pouvait plus faire de mouvement brusque et était obligé de se tenir en béquille. L’homme affichait un grand sourire à sa famille, heureux de les retrouver. Ce moment magique était partagé, et ils rentrèrent tous chez eux, Mme Valen montrant à son mari la boutique qu’elle avait acquis pour survivre.
Seulement, et Ëllen s’en aperçu quand l’homme marchait avec lenteur, son père ne semblait pas si gai… C’était comme s’il se forçait à être joyeux…
…
…
…
- Tu veux dire que la guerre l’a tellement abattu que vous retrouver ne l’avait même pas rendu joyeux ?
- Plus ou moins… Il avait perdu le bonheur, et avait été traumatisé par la guerre. Mon père a vu ses compagnons, et même son frère mourir devant ses yeux. Il a été capturé, blessé, puis a été confronté à des situations dont seul son choix était capable de sauver ceux qu’il aimait. Parfois il prenait involontairement la mauvaise solution… Et tout ce qu’il a vécu se répercutait à la maison, il buvait, fumait, et était victimes de dépressions. La nuit, il cauchemardait, et donnait tellement de violents coups en hurlant que ma mère ne pouvait plus dormir avec, elle dormait avec moi et nous avions des boules quies. Mais ce qui me marquait le plus, c’était la tristesse de ma mère, elle s’acharnait à s’occuper de mon père et à tout faire pour qu’il reprenne goût à la vie, mais il était détruit à jamais. Un soir même, il l’a battu sous l’emprise de l’alcool, depuis ce jour où j’ai vu ma mère en pleurs, j’en ai horriblement voulu à mon père…
- Pourquoi…. Etait ?
- Il s’est suicidé trois mois plus tard.
- Mon dieu…

Il repensa à ce moment… Ce jour où son père s’était tué par un puissant poison, où sa mère avait pleuré plus que jamais sur sa dépouille… Ëllen aussi avait pleuré, mais pas pour son père, il avait pleuré parce qu’il avait mal de voir sa mère ainsi, il avait mal de voir une belle femme dans cet état, et il se promit que jamais, jamais il ne fera pleurer de femmes. Il les préférait de loin souriantes.

- Et ta mère, qu’est-elle devenue ?
- Elle n’a pas supporté la mort de mon père, le choc a été si grand qu’elle est devenue amnésique…
Elle était d’ailleurs placée dans un hôpital non loin, Ëllen lui rendait visite de temps en temps. Mais à quoi bon tenter de remémorer des souvenirs à une femme qui n’en a plus ? À chaque fois qu’il allait la voir, il finissait en larme, empli d’une douleur affreuse que celle de ne plus être qu’un étranger aux yeux de sa mère.
- Je suis désolé…
- Ne t’inquiète pas, depuis j’ai repris la boutique de ma mère et comme tu peux le voir je m’en sors à merveille. Pour te remercier de m’avoir écouté jusqu’au bout sans m’avoir interrompu, laisse moi t’offrir cette fleur…
Tel un tour de magie, sa main qui s’était faufilée dans son dos en ressortit avec une rose rouge écarlate pour la demoiselle qui affichait un grand sourire. Elle prit la fleur et Ëllen s’approcha d’elle pour poser ses lèvres sur les joues de la jeune fille. Il s’écarta ensuite et se leva, tendant la main vers cette dernière. Elle la prit et se releva également, puis elle annonça qu’elle devait rentrer chez elle. Le jeune homme la raccompagna alors jusqu’à la porte puis il la regarda s’en aller. Tournant le morceau de carton sur ‘closed’ il prit une chaise et s’assit. Discret, pensif, il se laissa bercer par l’odeur de la fleur qu’il tenait sous ses narines, une fleur de Lys…


Autre : Il aime les fleurs, il aime les femmes, dommage qu'il ne puisse pas faire apparaître ces dernières...